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Samy, Daussat,Tchavolo, Schmitt,Jazz manouche,swing,guitariste,musique,Paris,Nouvelle Vague
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 CD ALBUM - Samy Daussat - Nouvelle Vague chez le Label Ouest, distribué par "L'autre Distribution"REDACTEUR : DANIEL AUBRY

 

        Ce disque qui va sortir en Septembre va nous emmener dans l'époque reine des Babyboomers, celle des années 60, juste avant l'arrivée de la Beatlemania, l'époque des jean's Lewis assortis au blousons en cuir cloutés et forcément noirs, des mobs bleues ou spéciale50 avec la double selle, et de la banane gominée au Pento arborée fièrement par les mecs, dont la plus celebre fut celle de Dick Rivers. Les motos ne pouvaient être qu'Anglaises, BSA ou Norton, les japonnaises n'arriveront que beaucoup plus tard...

       

        Coté musiques, il fallait aller au juke box du bistrot branché pour s'écouter un bon Elvis Presley, Boddy Holly, Eddy Chochran, ou Bill Haley. Et si l'on avait un peu d'lovés, on s'achetait un 45t. des Chaussettes noires ou des Chats Sauvages, ou Richard Antony ou encore Vince Taylor qui "cassait la cabane" en vrai blouson noir à l'époque. On s'écoutait ça en boucle sur le Teppaz avec les copains dans les surbooms!

 

         Et oui, c'était l'époque de Salut Les Copains et de ses Chouchous, bien récupérés par une célèbre radio d'avant les "radios libres". L'époque du twist et des Yéyés, nom qui fut donné à ces chanteurs Français essayant de mettre des paroles francaises sur ces airs de rock venus d'outre atlantique.

 

        Et notre Samy, bien que beaucoup plus jeune à eu cette brillante idée de puiser dans le repertoire de cette époque, et d'y apporter sa touche musicale que l'on a eue l'occasion maintes fois ici de chroniquer par ces précédents albums.

 

        Pour s'attaquer à cette tâche, il a rassemblé une vraie équipe de copains, des vrais, des musiciens avec lesquels il a travaillé depuis longtemps.

 

        Tchavolo Schmitt, cet authentique mânouche, figure emblematique du Swing Gypsy Traditionnel, auquel 2 cinéastes ont déjà rendu hommage (Tony Gatlif avec Swing et Bruno Lejean avec Les Fils du Vent). Samy le connait bien le Tchavolo, il l'a accompagné un gros paquet d'années.

        Jean Yves Dubanton, guitare et chant, que Samy a rencontré à l'époque où il travaillait avec Patrick Saussois et l'Alma Sinti.

        Claudius Dupont, fidéle contrebasse bien connue du milieu de la musique Gypsye.

        David Georgelet, batterie et percus.

        Fred de Charco, guitare, qui a aussi cotoyé pas mal Samy au Label Ouest. De même pour Sébastien Régreny.

        Le groupe invitera la chanteuse Marie Christine Brambilla, qui distillera une douce mélodie latine sous le sax de Benoit Lebrun, aux accents de Stan Getz.

        14 morceaux figurent sur l'album pour traverser ces années Yéyé, et il suffit d'écouter "Nouvelle Vague" pour imaginer l'ambiance qui a régné pendant des séances d'enregistrement. (rappelons que ce morceau assurera le succés de Richard Antony en 59)!

        Le fameux Yeh ! Yeh ! rendu célèbre par Georgy Fame en 60, ou Verte Campagne chantée par Henry Salvador et les Compagnons de la Chansonà la même époque, nous plonge bien dans l'univers de Salut Les Copains !

 

        Ces morceaux, Samy les reprend avec une interprétaion musicale qui lui est chére, il y introduit des rhytmiques particulièrement riches, et par exemple, dans le Love Me Tender, le groove est particulièrement bien installé au son des guitares mânouches, et les solos partagés avec Tchavolo y sont remarquables.Il exécute même de haute volée une jolie version de "l'Idôle des jeunes" seulement accompagné de la contrebasse de Claudius et des percus de D. Georgelet.

        Samy profitera de la présence de la voix de Jean Yves Dubanton pour travailler quelques superbes perles de l'époque comme "Tu parles trop" ou "Chez les yéyé".

        Tchavolo glissera dans le repertoire un joli swing lent; "Ballade à Marie" composé pendant ces séances, et qui s'intégre superbement bien au thème de l'album.

        Be Bop a Lula, création de Gene Vincent, un classique du Rock an Roll de l'époque, interprété par Samy uniquement accompagné de claquement de doigts yéyé nous replongeant dans l'athmoshpére des concerts de l'Olympia des années 60.

        Ce disque en plus d'être un travail perso de grosse qualité, nous révèle bien là l'esprit "Work Shop" cher à Samy dont la réputation de pédagogue est étendue sur tout le territoire francais. Il a toujours eu à coeur de réaliser un vrai travail d'équipe, même s'il en est souvent le leader, comme à l'époque où il travaillait avec les jeunes David et Noé Reinhardt en trio.samy.daussat@facebook.comA voir également sa page sur youtube qui nous donne des extraits de remarquables vidéos pédagogiques.Daniel Aubry - 11 Août 2013.

 

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

                                                                         Article Django Station  publié par cristof , Mitch.

 

        Oubliez d’emblée les querelles d’« écoles », les débats esthétiques du genre « Sebadrien Rosenschmitt contre Jimmy Wintersberg » car ce disque n’est ni un disque pour guitaristes ni même un disque de swing manouche … et c’est çà qui est bon ! Inutile de venir ici pour disséquer des plans(même si l’on sait que Samy Daussat en connaît un rayon !)… non, le propos est ailleurs. En revanche si vous voulez tout simplement prendre du plaisir en voguant au gré d’un disque regorgeant de feeling et de belles mélodies alors oui, vous avez frappé à la bonne porte. Laissons-nous donc porter par cette « Nouvelle vague » et ce projet qui fleure bon les années 50/60. L’on y croise Gene Vincent, Nino Ferrer, Elvis Presley, Burt Bacharach, Serge Gainsbourg… Les reprises de « Retiens la nuit », « Love me tender », « Chez les Yéyés », « Souvenirs souvenirs », « Be-bop-a-Lula », « Verte campagne », « Yeh-Yeh » témoignent d’une réelle sensibilité, d’une approche réfléchie qui éclaire ces œuvres sous un jour nouveau - avec simplicité et fraîcheur - là où la majorité des musiciens du milieu manouche se content de reprendre au premier degré des tubes pop/rock avec un résultat tristement creux… Seulement, Samy Daussat a du métier et du cœur, ce qui fait toute la différence. Comme à son habitude, il nous gratifie de compositions personnelles, l’un de ses points forts : « Sunday Morning Scopitone » imaginé à partir d’une improvisation vocale du frère de Tchavolo, Gogo Berbédès, et « Yéyé Manouche » aux réminiscences de « Fine and Dandy ». Côté guitare, Daussat nous prouve une fois encore quel joueur de goût et de talent il sait être : attaque et sonorité, mise en place, développement des chorus… tout est impeccable, exécuté avec cœur et précision. Le légendaire Tchavolo Schmitt (que Samy a longtemps accompagné) est aussi de la partie, pour notre plus grand plaisir. Soyons francs, le Tchavolo des années 90 aux longues phrases sinueuses et abruptes semble s’éloigner toujours un peu plus… De plus en plus, le guitariste se recentre sur ses gimmicks en privilégiant le son et le swing, ce dernier élément étant peut-être ce qu’il y a de plus précieux et de plus inimitable chez lui. Pour preuve, cette reprise caliente et festive de « Nouvelle vague » qui nous laisse entrevoir une nouvelle facette de Tchavolo : on le savait blues-rockeur ou encore chanteur à ses heures et l’on se met d’un coup à l’imaginer sans peine au sein du Buena Vista Social Club ! C’est sans conteste l’un un des moments forts de l’album. Tchavolo participe également en tant que compositeur avec la « Ballade à Marie », dédiée à sa compagne Marie-Christine Brambilla. Cette dernière chante d’ailleurs sur « La rue Madureira », reprise d’une bossa de Nino Ferrer. On entendra également Jean-Yves Dubanton pousser de la voix sur « Chez les yéyés » et « Tu parles trop ». Chaque titre de l’album est éclairé dans le livret du CD d’informations et d’anecdotes rédigées par Max Robin, plume et figure émérite de la galaxie swing manouche qui signe également un texte d’introduction et des portraits de Samy et Tchavolo. Proposé en digipak, Label Ouest nous propose (encore une fois !) avec « Nouvelle vague » un vrai beau cd comme on les aime : musique, son, livret… Le visuel de couverture sera peut-être diversement apprécié mais la qualité est au rendez-vous. Quel plaisir de voir que la passion peut encore être un moteur en ce bas monde… Prise de son chaleureuse, ambiance « live », variété des orchestrations (swing, rock, twist, latin, ballades…) et des participants font de « Nouvelle vague » un album étonnamment attachant, de surcroît parfaitement adapté pour la route des vacances. Gageons qu’il saura tout aussi bien nous procurer chaleur et réconfort quand l’hiver viendra. Enfin, il est fort probable que vous ressentiez l’envie d’appuyer à nouveau sur « play » une fois l’album terminé… C’est sans doute la plus belle preuve de réussite.

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